Menu
Libération

Magny-Cours, toujours

Article réservé aux abonnés
publié le 2 juillet 2005 à 2h50

Magny-Cours envoyé spécial

Les responsables de la Fédération française du sport automobile, organisateurs du Grand Prix de France, respirent. Le plus ancien des Grands Prix automobiles (1) ne subira aucune conséquence de «l'affaire Michelin» qui a secoué la Formule 1 il y a quinze jours lors du Grand Prix des Etats-Unis : un ersatz de course, qui n'avait vu que six voitures prendre le départ après le forfait pour des raisons de sécurité des sept équipes chaussées par Michelin. Devant un public incrédule puis furieux, l'épreuve américaine s'était résumée à un duel surréaliste entre les Ferrari. Dimanche dans la Nièvre, l'ensemble des monoplaces sera au départ et les pilotes Michelin ont même toutes les chances de prendre une belle revanche devant des tribunes qui devraient faire le plein.

En 2004, la manche française avait été sauvée de justesse, après avoir disparu du calendrier pendant quelques semaines à la suite de sombres manoeuvres politiciennes du pouvoir sportif et de son représentant commercial, l'incontournable patron de la FOM (Formula One Management) Bernie Ecclestone. Les grandes firmes françaises impliquées en F1 (dont Michelin et Renault) étaient alors venues au secours de l'épreuve en achetant par centaines des billets pour leurs employés ou leurs représentants.

Comptes. Cette année, malgré une légère augmentation du plateau, estimé à 13,5 millions d'euros, et un budget total d'environ 19 millions d'euros, les organisateurs espèrent équilibrer les comptes. A cond