Grenoble envoyé spécial
Les sept premières étapes ont été avalées à 48 km/h de moyenne. Avec à la clé un «record absolu» lors du contre-la-montre par équipes entre Tours et Blois avalé par la Discovery Channel à 57,31 km/h, qui relègue aux oubliettes le précédent record dans ce genre d'exercice : 54,93 km/h en 1995, sur une distance équivalente. Après les deux étapes du week-end et les premières grosses difficultés (dont le ballon d'Alsace), la moyenne est redescendue à 46,22 km/h. La rapidité avec laquelle les coureurs ont développé leur ruban multicolore, avant d'attaquer les Alpes aujourd'hui, interpelle.
Revêtement neuf. A interroger coureurs, directeurs sportifs ou médecins sur les raisons de cet excès de vitesse, on s'entend immuablement répondre : «Le vent !» qui, d'ouest, a soufflé dans le dos des coureurs jusqu'en Allemagne. On évoque aussi parfois l'excellente qualité du revêtement (comme chaque année de nombreuses routes ont été refaites à neuf sur le parcours) ou l'allégement des mécaniques. Explications qui décoiffent même le meilleur public.
Marc Madiot, directeur sportif de la Française des jeux, en ébauche une autre en s'interrogeant : «C'est peut-être un effet ProTour qui voit cette année les mêmes grosses équipes disputer les mêmes grandes courses (27 au programme 2005, ndlr). C'est du haut niveau toute la saison alors qu'avant il y avait un gros écart entre le Tour et les autres épreuves disputées par une équipe.»
La rapidité d'exécution du premier tiers du To