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Libération

Le sprint français se cherche

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Arron et Pognon pourraient être les moteurs d'une nouvelle génération.
publié le 16 juillet 2005 à 3h00

Angers, envoyé spécial.

Alors que l'échéance des Mondiaux d'Helsinki approche, le sprint français se cherche un avenir. Et ce week-end symbolise les attentes de la direction technique nationale (DTN), qui veut tordre le cou à la thèse de l'arbre qui cache le désert. Aux championnats de France à Angers, Christine Arron et Ronald Pognon, les deux «arbres» du 100 m français, ayant fait le choix de s'aligner sur 200 m, pour réaliser les minima qualificatifs d'Helsinki (objectif atteint par Pognon dès les séries de vendredi, en 20''38), «l'épreuve n'est pas brillante», comme le concède le nouveau DTN, Jacques Chevallier.

«Osmose». «Le sprint masculin n'a pas encore rencontré l'étincelle, regrette-t-il, ça marche par génération. Celle de la fin des années 80, avec six gars au top niveau, on ne la retrouvera probablement plus.» Laurence Billy, la responsable des relais, reconnaît cette lacune, mais du bout des lèvres : «C'est vrai qu'on peut penser que derrière nos deux leaders il n'y a pas grand monde, mais je suis loin d'être inquiète.» Car les yeux de la DTN sont aussi tournés vers Erfurt et les championnats d'Europe espoirs. «S'ils étaient à Angers, ça donnerait une autre image», rassure Billy. Eddy de Lépine, David Alerte et Oudère Kankarafou chez les hommes, Lina Jacques-Sébastien et Véronique Mang chez les femmes... constituent l'avenir, peut-être une «nouvelle génération». Reste à réussir la transition. «C'est par le relais qu'on assurera l'osmose, prédit Pierre Bonvin, coord