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Au Tour de Savoldelli

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Après Hincapie, c'est un autre coéquipier d'Armstrong qui remporte une étape. Lance reste, lui, vêtu de son maillot jaune.
publié le 21 juillet 2005 à 3h02

Revel envoyé spécial

La théorie de l'expansion de la Discovery Channel sur le Tour de France a été une nouvelle fois démontrée hier grâce à Paolo Savoldelli. Ce dernier portant à trois les victoires de l'équipe américaine (avec Hincapie et le contre-la-montre par équipe) en coupant la ligne sous le nez de Kurt Arvesen (CSC). Derrière le double vainqueur du Giro (2002 et 2005), l'Australien Simons Gerrans (AG2R) prend la troisième place, devant Sébastien Hinault (Crédit Agricole), de Trémuson dans les Côtes-d'Armor, pourtant le plus véloce des quatre au sprint mais qui a laissé toute son énergie dans la côte de Saint-Ferréol (3e catégorie). Hinault est alors tombé en panne sèche : «J'étais à bloc dans l'ascension et n'ai pas pu récupérer ensuite.»

Crottes de bique. L'étape la plus longue du Tour (239 km, sans compter les 5 kilomètres du défilé dans les rues de Pau) a été marquée par une échappée au long cours (217 km) et nombreuse puisque 17 coureurs la composaient au km 22. L'avance du groupe de tête a même dépassé les 24 minutes à 50 bornes du but. Puis, comme cela se passe souvent, un coureur a cherché à foutre le camp. Le Néerlandais Dekker (Rabobank) s'est fait alors conter par l'Ukrainien Grivko (Domina Vacanze) et, du coup, les 17 sont devenus 8 au km 191. C'est dans la côte de Saint-Ferréol, noire de monde, que Savoldelli a usé ses trois compagnons : «Hinault ne prenait pas un relais et j'ai vu ensuite qu'il n'était plus capable de rouler. Une étape sur le Tour me manqu