Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) envoyé spécial
Comment entretenir le feu sacré, dont la flamme vacille sacrément alors que s'achève le septennat de Lance Armstrong, et qu'un grimpeur de 35 ans se comporte comme un pistard ? Vendredi, l'Italien Giuseppe Guerini (T-Mobile), vainqueur en 1999 à l'Alpe-d'Huez, a laissé sur place trois compagnons d'échappés (Sandy Casar, Franco Pellizotti et Oscar Pereiro) à 2 km de la ligne après 153 km de course entre Puy-de-Dôme et Haute-Loire. L'ancien champion d'Italie Salvatore Commesso (Lampre), à la tête d'un groupe de six intercalés, prend la cinquième place. Azevedo, Da Cruz et Flecha franchissent la ligne dix secondes avant le peloton maillot jaune, qui termine à 4'31'' du vainqueur. Le sprint massif a été remporté par McEwen (Davitamon-Lotto) devant Hushovd (Crédit agricole), toujours maillot vert.
Tabou. La 19e étape aura été marquée par cette échappée partie au km 30 grâce au Français Casar. Elle sera suivie au km 44 de la contre-offensive de Commesso. A noter également la moyenne assez vive du jour (43,2 km/h) qui fait râler un peloton qui n'ose prononcer le mot tabou, se contentant de parler de «cyclisme à deux vitesses», des fois que des oreilles ennemies traîneraient.
Giuseppe Guerini («J'ai eu beaucoup de chance», a-t-il dit) aura été servi par son tempérament et également par l'attentisme coupable de Sandy Casar (FDJ), qui l'a reconnu une fois que les micros lui ont laissé enfin assez d'air pour bredouiller quelques mots : «Quand j