Rome de notre correspondant
Les promus risquent de redescendre. Les exclus espèrent être repêchés. Les tifosi protestent violemment... A quelques semaines de sa reprise le 27 août, le Calcio rime une nouvelle fois avec imbroglio. Pas moins de douze équipes professionnelles devraient en effet changer de division, entre la première et la deuxième, par décision administrative et sportive.
«Un tremblement de terre» pour la presse transalpine, commentant les sanctions prononcées jeudi par le Comité olympique italien (Coni). Deux des trois clubs, le Genoa et Torino, ayant arraché leur ticket pour la série A (équivalent de la L1) ont été interdits de montée. L'équipe turinoise, troisième de la série B, ne rejoindra pas l'élite en raison de son endettement colossal (36 millions d'euros d'arriérés au fisc). Comme le club sicilien de Messine qui était parvenu à se maintenir en série A, terminant septième, rétrogradé également pour motifs financiers.
Match arrangé. Plus grave, le club de Gênes, un des plus anciens de la péninsule, a été reconnu coupable de corruption par la commission disciplinaire de la Ligue de foot et renvoyé en série C (troisième division). La dernière rencontre de la saison entre le Genoa et Venezia, qui avait assuré la remontée des joueurs ligures après dix ans de purgatoire, aurait été arrangée. Le 14 juin, trois jours après le match décisif remporté par les Génois 3 à 2, le directeur général du club vénitien avait été arrêté avec une valise contenant 250 000 euros