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Libération

Perte de temps et d'adhérence

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Mal placé au départ, l'Italien n'a jamais pu coller aux meilleurs.
publié le 1er août 2005 à 3h10

Libération suit, pendant les dix-neuf Grands Prix du championnat, Giancarlo Fisichella (Renault), 32 ans. L'Italien dispute sa dixième saison de F1.

C'est vraiment le genre de course qui laisse un goût amer. Giancarlo Fisichella a longtemps toqué à la porte des points, mais celle-ci ne s'est jamais ouverte. Comme son équipier Alonso, l'Italien de Renault a perdu toutes chances de faire une belle course dès le premier virage, en se laissant embarquer trop à l'extérieur après s'être élancé de la lointaine cinquième ligne. Fisichella n'avait pas d'autre solution que de passer au large pour éviter de se retrouver lui aussi impliqué dans l'accrochage entre Alonso et Ralf Schumacher, et celui entre la Toyota de Trulli poussée par la Ferrari de Barrichello.

Même sans cet incident, Giancarlo Fisichella n'espérait pas grand-chose sur le tourniquet hongrois : «Une course très difficile pour nous. Ce ne fut simplement pas notre week-end. La voiture n'a pas été bonne dès les premiers tours du vendredi. Pendant la course, j'ai manqué d'adhérence à l'arrière. Nous avions fait un choix de pneus pour être bon en course mais ça, non plus, n'a pas bien marché.» A tel point que Fisichella s'est retrouvé à deux reprises en difficulté dans le virage le plus rapide du circuit, ramenant sa monoplace sur la piste par miracle. «C'est là que j'ai perdu mes dernières chances de marquer quelques points. Mais surtout j'ai perdu beaucoup de temps lors de mon premier relais en restant coincé derrière Heidfe