100 m dames
Or : L. Williams (E-U) 10''93
Argent : V. Campbell (Jam) 10''95
Bronze : C. Arron (Fra) 10''98
«Arron à la fin ?» Le bulletin quotidien de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) ne cachait pas hier matin l'énorme attente entourant la finale clou du soir. «Arron, peut-être jamais», doit-on écrire, un peu désolé et à regret. Si souvent approchée et si souvent refusée, au point de sembler interdite pour de mystérieuses et impénétrables raisons, la victoire individuelle en compétition mondiale ne veut décidément pas sourire à l'athlète française la plus populaire depuis Marie-José Perec.
Logique. Hier à 20 h 35, sur une piste rendue piégeuse par la pluie tombée tout au long de la journée et une soudaine averse au moment du départ, la sprinteuse guadeloupéenne, une fois encore, n'a pas su confirmer une domination pourtant indiscutable en séries, puis lors de sa demi-finale, la plus rapide, et doit se contenter du bronze. «C'est ma seule vraie déception car je sais que je suis la meilleure», a-t-elle admis de retour aux vestiaires. Devant elle, une certaine logique : en deuxième, la Jamaïcaine Véronica Campbell, et, succédant à sa compatriote Kelly White au plus haut du podium, l'Américaine Lauryn Williams, soit respectivement le bronze et l'argent d'Athènes.
Cette première médaille gagnée seule en championnats du monde évite à Arron le pire, l'humiliation, la claque façon JO d'Athènes ou le Mondial en salle de Budapest. De son propre aveu : «Cela devenait un p