à Helsinki

1 500 m messieurs

Or : Rashid Ramzi (Bah) 3'37''88

Argent : Adil Kaouch (Mar) 3'38''00

Bronze : Rui Silva (Por) 3'38''02

Mardi un ex-Kenyan devenu Qatari gagnait le 3 000 m steeple devant ses anciens compatriotes. Hier, Rashid Ramzi, un ex-Marocain (autrefois Rashid Khoula) passé Bahreïni remporte le 1 500 m devant un citoyen du royaume chérifien. Tournez passeports, identité, naturalisations, le sport dévore tout et demain, il faudra peut-être avec un nom de marque... «Je travaille pour ce moment depuis mon élimination en demi-finales des JO d'Athènes, a confié le vainqueur de la course. La course n'était pas rapide au début. Cela m'a aidé parce que je comptais sur ma vitesse dans le final.»

En tout cas, après l'élimination de Baala, Français pas trop mécontent de le rester, le favori a gagné. Exactement dans conditions qu'avait prévues Jean-Michel Derringer, entraîneur de l'Alsacien (Libération d'hier). Une course tactique, plutôt lente jusqu'aux 1300 mètres puis une brusque accélération. «Cela fera l'affaire des finisseurs avec une bonne pointe de vitesse», imaginait l'entraîneur de Baala. Genre Rui Silva, un monsieur qui court depuis quasiment l'antiquité. Le Portugais a donc arraché le bronze en 3'38''02. A Paris, en 2003, il se plaçait 5e en 3'33''68. Où l'on voit que, malgré les apparences, quelquefois les athlètes progressent en vieillissant. Derringer voyait bien aussi Adil Kaouch se mêler au partage du podium. Bingo encore. Le Marocain sauve la présence du Mag