Samedi soir, dans le cadre de la quatrième journée de Ligue 1, Nice reçoit Nantes. Avec en milieu de terrain azuréen Florent Balmont, expulsé la semaine dernière à la 70e minute de Nice-Sochaux (1-2) pour une main sur sa ligne. C'est du moins ce qu'avait vu l'arbitre de la rencontre, sortant le carton rouge et indiquant le point de penalty, provoquant la colère du stade du Ray (le match fut interrompu près d'un quart d'heure). A l'issue de la rencontre, et après avoir visionné les images de l'action, l'arbitre, Patrick Lhermie, reconnaîtra courageusement sa double erreur. Ce faisant, et sans le savoir alors, l'arbitre du terrain relançait le débat sur le recours à l'arbitrage vidéo en cours de match.

Jeudi soir, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) ira plus loin. Elle entérinait l'erreur, rendait justice au joueur mais créait une véritable jurisprudence en ne suspendant pas Florent Balmont. «Il y a des situations dans lesquelles on ne peut pas rester les bras croisés devant l'évidence des images vidéo. Les éléments étaient suffisants pour que la commission considère que Florent Balmont n'avait commis aucun acte, aucune infraction, susceptible de justifier une sanction disciplinaire», déclarait Jacques Riolacci, président de la commission, qui rappelait : «La vidéo permet de sanctionner les joueurs après coup, c'est juste qu'elle puisse aussi permettre de les réhabiliter.»

Dans un entretien à l'Agence France-Presse (AFP), Jacques Riolacci anal