Istanbul envoyé spécial
Il y a quelques semaines, la démonstration de la Renault de Fernando Alonso dans une artère d'Istanbul avait remporté un immense succès populaire. Le spectacle était gratuit et les Stambouliotes s'étaient bousculés pour assister aux accélérations rageuses et bruyantes de la monoplace du leader du championnat du monde. Le premier Grand Prix de Turquie de Formule 1 dimanche n'aura sans doute pas le même impact. En raison des tarifs exorbitants pratiqués par la municipalité : 70 euros pour un gradin normal, plus de 300 euros pour une place de tribune le jour de la course. Les organisateurs et le président de la chambre de commerce d'Istanbul affirment pourtant que cette grande première se déroulera bien à guichets fermés.
Calendrier. Ce Grand Prix, voulu par Bernie Ecclestone, le responsable commercial de la F1, et inscrit au calendrier pour au moins cinq ans par la Fédération internationale de l'automobile (FIA), doit être un succès pour récupérer une partie des 120 millions d'euros chiffre le plus souvent avancé qui ont été engagés dans cet ambitieux projet, nécessitant la construction d'un circuit.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, venu inaugurer le site du Speedpark à une cinquantaine de kilomètres du centre-ville, a clairement exposé les raisons de ce soudain intérêt pour la F1 alors que la Turquie n'a jamais produit un pilote de renommée internationale : «Faire connaître la Turquie et Istanbul», a-t-il souligné, ajoutant : «Il ne fa