4e journée de championnat
Samedi. Bordeaux-Monaco 1-0, AC Ajaccio-Le Mans 0-0, Lens-Auxerre 7-0, Sochaux-Lille 0-0, Metz-Strasbourg 0-0, Nice-Nantes 1-1, Lyon-Nancy 1-0, Rennes-Marseille 3-2. Dimanche. Toulouse - Saint Etienne 1-1, Troyes - Paris-SG (1-1).
L'Olympique de Marseille brûle. Une nouvelle défaite à Rennes samedi (2-3), une 19e place au classement (juste reflet du point pris en quatre matchs) et le portier Cédric Carasso qui explique : «On n'a pas d'excuse à chercher, ni physique, ni rien.» Son coach, Jean Fernandez : «Physiquement, on a souffert.» Le milieu de terrain Samir Nasri : «Marseille a couru après le ballon. Ce n'est pas rassurant.»
A l'OM, ce n'est déjà plus sur le terrain que ça se passe, mais en coulisse, comme s'il était acté que ceux-là sont des tocards et qu'il fallait lessiver. L'organigramme très particulier du club phocéen, où on ne compte pas moins de six décideurs identifiés (le président délégué Pape Diouf, le directeur sportif José Anigo, le président Robert Louis-Dreyfus, l'«auditeur» Louis Acariès, les recruteurs Henri Biancheri et Fernandez), accentue un peu plus l'effet «course à l'échalote» : c'est à celui qui tirera le premier le joker permettant au club de sortir du marasme sportif où il s'est enlisé après quatre journées de championnat.
Pape Diouf semble avoir une longueur d'avance. Entre deux maximes («les règles du jeu du marché des transferts existent depuis longtemps») aussi creuses que le panier où l'équipe entasse ses occasions de