Istanbul envoyé spécial
Mike Tyson a failli rater le départ du premier Grand Prix de Turquie. Comme la plupart des 90 000 spectateurs, le poids lourd américain, invité de l'écurie Renault, est resté coincé pendant des heures dans les indescriptibles embouteillages qui ont paralysé la circulation pendant plusieurs heures entre le coeur historique d'Istanbul, situé sur le continent européen, et l'Otodrom, érigé à une cinquantaine de kilomètres de là, en Asie. Une fois parvenu sur la grille de départ, l'ancien champion du monde de boxe a serré plus de mains que les innombrables membres du gouvernement turc venus se montrer à l'occasion de ce Grand Prix inaugural que la Turquie a payé au prix fort (Libération de samedi). Tyson, poli, n'a pas manqué d'aller encourager Kimi Raikkonen déjà sanglé dans sa McLaren et pour le moins surpris de voir l'impressionnant visage tatoué d'«Iron Mike» se pencher vers son cockpit. Après avoir quelque peu bousculé le protocole et les stricts horaires de la F1, l'Américain s'est fait plus discret pour assister à cette quatorzième course de la saison que ne pouvaient pas se permettre de rater les équipes McLaren-Mercedes et Renault en bagarre pour les titres mondiaux.
Même scénario. Si les marchands de voitures s'intéressent de près au classement des constructeurs, les puristes se passionnent eux pour celui des pilotes. Les 309 kilomètres de l'épreuve turque n'ont pas changé grand-chose au suspense entretenu par Kimi Raikkonen et Fernando Alonso depu