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Libération

Un Monaco apathique pour les préliminaires à l'Europe

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publié le 23 août 2005 à 3h23

Ce soir, l'AS Monaco rencontre à Louis-II le Betis Séville en match retour du dernier tour préliminaire donnant accès à la luxueuse Ligue des champions, ses fastes et ses pompes. A la clef : entre 15 et 20 millions d'euros, ce que rapporte le premier tour de poule de cette compétition. Il y a danger : les Espagnols l'ont emporté 1-0 à l'aller. En juin, quand on évoquait devant le président du club, Michel Pastor, la perspective d'une 3e place en championnat et des risques afférents ­ un tour préliminaire à remporter pour manger une part du gâteau ­, il répondait : «On investira. Bien sûr, ça suppose un risque. Mais on le prendra. Je pense qu'on passera ce tour.» Ce week-end, il racontait justement l'inverse. «Le match contre Séville est important sur le plan sportif. Dire qu'il est aussi capital sur le plan financier, c'est un bien grand mot.»

Mystères. En clair, Pastor fait savoir qu'une qualification n'a pas été budgétée. On a eu peur, sauf que Camel Meriem a été transféré en principauté pour 6,3 millions d'euros. La maison monégasque recèle des mystères. Tout comme le jeu de l'équipe première depuis un an, ou plutôt depuis ce 26 mai 2004 où les joueurs ont vu le FC Porto de José Mourinho repartir de Gelsenkirchen avec la Ligue des champions sous le bras.

Quelques mois plus tard, à l'orée de la saison 2004-2005, le coach, Didier Deschamps, avait décidé de donner dans le mercenaire haut de gamme. Mohamed Kallon avait quitté l'Inter de Milan pour la principauté, Javier Saviola