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Libération

En Suède, Alinghi scrute ses challengers

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publié le 25 août 2005 à 3h24

Malmö (Suède) envoyé spécial

Sous un soleil scandinave inattendu, la 32e Coupe de l'America déploie avec force sa nouvelle formule voulue par Alinghi, le vainqueur et defender suisse de 2003. A Malmö, sur la rive suédoise du pont qui relie la Scanie à Copenhague, douze Class America (un par équipe) s'alignent fièrement sur moins de cent mètres de quai. Un cargo entier a été nécessaire pour déplacer les 2 000 tonnes de matériel de l'organisation et des concurrents. La convivialité est de mise à Malmö en comparaison des «bases bunkers» dont l'America's Cup a l'habitude. Jusqu'au 4 septembre, les actes 6 et 7 de la Coupe Louis Vuitton continuent la série de régates «hors les murs» qui avaient commencé à Marseille en septembre dernier, Valence en Espagne restant la ville hôte de l'événement final au printemps 2007.

Superstitieux. Ces actes ne comptent pas pour du beurre pour les onze challengers. Après treize épreuves (numérotées de 1 à 14 car le 13 n'est pas employé par les marins, souvent superstitieux), les meilleurs commenceront la Louis Vuitton Cup avec un avantage, équivalent à 2 victoires pour le premier (voir tableau ci-contre). Et c'est bien là que la formule peut laisser perplexe. Car si ces actes ont un réel enjeu pour les challengers, ce ne sont que des régates d'entraînement pour le defender qui peut tester la force de ses prétendants sans dévoiler ses performances ultimes. Un des charmes de l'épreuve depuis plus de cent cinquante ans était de découvrir la vitesse du