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Libération

L'élan Zidane

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publié le 3 septembre 2005 à 3h32

Les îles Féroé ce soir à Lens, l'Irlande mercredi à Dublin, une 4e place dans le groupe 4 des éliminatoires zone Europe pour la Coupe du monde 2006 (le 1er se qualifie, le 2e file en barrage, lire ci-contre) : l'équipe de France est au pied de l'échelle, et ceux qui la supportent ne tremblent pas. C'est l'effet Zidane. Le foot français tient son personnage ubique. Depuis son retour mi-août, il ressuscite le business et gagne les matchs. Ni lui ni les deux grands anciens ­ Lilian Thuram, Claude Makelele ­ qui ont repris pied dans le train bleu n'ont cependant fait le coup du retour de flamme ou du drapeau. Il faut y voir un signe.

«Je suis un peu vieux». Concernant le retour de Zidane et Makelele, l'ombre de leur équipementier ­ qui est aussi celui des Bleus ­ plane. Le président du comité d'organisation de la Coupe du monde 2006, Franz Beckenbauer, est salarié d'Adidas depuis 1995 (les termes initiaux du contrat prévoient qu'il touche 20 millions de marks sur dix ans). Il est aussi président du Bayern Munich, dont Adidas possède 10 % depuis 2001. Et il parlait ainsi en mai dernier dans l'Equipe d'une éventuelle sortie de route des Bleus pendant les éliminatoires : «Je vous jure que ça m'empêcherait de dormir. C'est la pire chose qui pourrait arriver.» La marque allemande vient aussi de finaliser un accord royal avec Chelsea, employeur de Makelele, qu'elle équipera à partir de l'automne 2006 pour 12 millions d'euros par an sur huit ans.

Un pourboire à l'échelle de la phénoménal