En ouvrant, vendredi, la présentation du Décanation nouvelle compétition voulue par la Fédération française d'athlétisme (FFA) , Bertrand Delanoë n'a pu éviter l'allusion à la bataille perdue des JO 2012. «Comme vous le voyez, malgré les vicissitudes, Paris aimera toujours le sport...» Bernard Amsalem, le président de la FFA, a renchéri en affirmant que «la candidature de Paris est loin d'être un mauvais souvenir pour le sport français».
En fait, malgré les bons résultats des Mondiaux d'Helsinki, le fiasco de Singapour n'a pas encore été digéré, et la première édition du Décanation, samedi au stade Charlety, n'aidera que modérément le transit des mauvaises humeurs. Au départ, une préoccupation déjà ancienne au sein de la FFA : comment, en dehors des grands championnats, entretenir l'amour du maillot, et surtout l'esprit d'équipe, pas évident dans une activité basée avant tout sur l'effort solitaire ? Bonne et louable réponse : un mixte, inspiré du décathlon, avec 10 épreuves (100 m, 400 m, 1 500 m, 110 m haies, hauteur, longueur, perche, poids, disque, javelot) et l'esprit de la Coupe d'Europe qui fait s'affronter, non pas des individus isolés, mais des ensembles solidaires. L'ambition était que les pays associés envoient leurs meilleurs représentants dans chaque discipline. Pour les Français, paris tenus : auréolés de leurs succès en terre finlandaise, Ladji Doucouré, Christine Arron, Ronald Pognon, tous trois présents dimanche à Berlin pour la sixième étape de la Golden