Monza (Italie) envoyé spécial
Une victoire et puis rien, ou presque. A la veille du quinzième Grand Prix de la saison, le bilan de Giancarlo Fisichella est très loin des espoirs nés de son succès dans la course d'ouverture du championnat, en Australie. Et il faudrait un certain nombre de circonstances favorables pour que le pilote Renault ajoute un nouveau succès à son palmarès à l'occasion du Grand Prix d'Italie. Avec soixante points de retard sur son équipier Fernando Alonso, l'Italien n'est plus candidat au titre, et seule une place sur le podium final derrière Alonso et Raikkonen (ou inversement) demeure un objectif réaliste. «C'est vrai, après les essais de l'intersaison et avant même ma victoire à Melbourne, j'avais dans l'idée que j'allais faire une grande saison. Manque de chance, les choses ne se sont pas passées comme ça», regrette Fisichella.
Menace. A la fin d'un été peu ensoleillé pour lui, et plus que l'inévitable coup au moral, ce sont les rumeurs concernant son possible remplacement par Mark Weber en 2006 (actuellement chez Williams mais sous contrat avec Flavio Briatore) qui ont affecté l'Italien. «Des conneries tout ça. Ce n'est jamais agréable d'entendre ce genre de choses parce que ça veut dire que l'on imagine qu'un autre pilote ferait mieux à votre place. Moi, j'ai un contrat Renault et je serai encore là en 2006.» La menace d'une mise à l'écart s'éloignant, reste ce sentiment de gâchis pour l'un des pilotes les plus appréciés du paddock. La malchance a b