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Même devant les tifosi, Schumacher reste groggy

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Le septuple champion du monde sait qu'il va perdre son titre. «C'est la fin d'un cycle», regrette-t-il.
publié le 3 septembre 2005 à 3h32

A Monza

«Sauf avec l'aide de la pluie, nous n'avons aucun espoir de gagner ici.» Ou encore : «J'ai toujours dit que tant qu'il restait une possibilité mathématique de remporter le titre, l'espoir demeurait, mais il faut se rendre à l'évidence et être réaliste. Ce n'est plus le cas compte tenu de notre niveau de performance actuel...» Et aussi : «C'est la fin d'un cycle et nous savions qu'un jour nous allions perdre nos titres [pilotes et constructeurs, ndlr].» Ce n'est pas avec ce genre de déclarations que Michael Schumacher va attirer la grande foule à Monza ce week-end. Les organisateurs milanais, malgré une météo qui s'annonce clémente, ne s'attendent pas à vendre plus de 100 000 billets, soit une baisse de 15 % par rapport à 2004 lorsque la Scuderia Ferrari écrasait la concurrence.

Sincérité. Mais le discours de l'Allemand a le mérite de la sincérité. Depuis le début de la saison, l'équipe italienne se débat avec d'insolubles problèmes de pneumatiques et d'équilibre général sur sa monoplace. Avec un tel handicap, les Ferrari (surtout celle de Schumacher) ne se sont mêlées que très rarement à la lutte en tête où s'expliquent les pilotes Renault et McLaren. L'Allemand, qui va devoir céder son titre de champion du monde, veut toutefois rester positif. «Il ne faut pas avoir la mémoire courte et ne regarder que notre catastrophique résultat en Turquie. Nous avons connu des bas, c'est vrai, mais aussi des hauts et si nous ne sommes pas classés là où nous espérions, nous sommes t