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Libération

Raikkonen en déveine

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publié le 5 septembre 2005 à 3h33

Monza envoyé spécial

Un peu plus de deux secondes ont suffi à son bonheur. Juan Pablo Montoya a franchi la ligne d'arrivée du Grand Prix d'Italie un bras levé et un pneu arrière à l'agonie. La McLaren-Mercedes du Colombien n'aurait sans doute pas résisté un tour de plus au retour de Fernando Alonso, mais la poisse a préféré coller aux pneus de son équipier Kimi Raikkonen au cours de ce quinzième grand prix de la saison. Sur le très rapide tracé de Monza, le Finlandais a sauvé ce qu'il a pu en se classant quatrième après un week-end mouvementé. S'il n'a pas encore abandonné tout espoir de remporter le titre mondial des pilotes, le glacial Finnois reconnaît: «Mes chances n'apparaissent pas très bonnes.» Kimi Raikkonen dispose pourtant de la meilleure voiture du peloton. Hélas pour lui, c'est loin d'être la plus fiable.

Pole position virtuelle. A Monza, c'est encore un problème mécanique qui a hypothéqué ses chances de victoire. En étant victime d'une casse moteur aux essais, Raikkonen s'est vu repousser d'office de dix places sur la grille (le règlement l'impose pour chaque changement de moteur imprévu). Sa pole position obtenue à 257 km/h de moyenne est donc restée virtuelle. Et c'est son équipier Montoya, deuxième temps, et Alonso qui occupaient la première ligne au moment du départ.

Le blondinet a ainsi subi l'énorme handicap de s'élancer au milieu du peloton. Et comme, pour une fois, la bousculade du premier virage n'a pas eu lieu, Raikkonen n'a gagné aucune place lors du pre