Comme à Monza une semaine plus tôt, la saison ratée de Michael Schumacher a torpillé la vente des tickets pour le Grand Prix de Belgique qui se dispute à moins de 50 kilomètres de Kerpen, où l'Allemand a passé son enfance. Mais vendredi, à l'occasion de la première journée d'essais, les absents ont eu raison. Ceux qui ont eu la mauvaise idée de s'offrir un détour par Spa-Francorchamps en ont été pour leurs frais. Après une nuit d'orages, le ciel est resté chargé sur les Ardennes, perturbant les deux séances d'essais. Seuls les troisièmes pilotes, peu soucieux de casser leurs belles autos, ont été assidus sur le bitume truffé de pièges.
Sortie. En fin de première séance, sur une piste enfin sèche, Kimi Raikkonen a tout juste eu le temps de mettre en évidence la supériorité des McLaren-Mercedes. Avant le retour d'une forte pluie. A tel point que seuls trois pilotes dont Alonso ont osé cette aventure aquatique marquée par la violente sortie de piste de l'Italien Vitantonio Liuzzi. Aucun de ces courageux n'a toutefois bouclé de tours chronométrés. Ce n'est donc que samedi matin, et sans doute sous averses, en attendant la pluie dimanche, que les pilotes détermineront leur choix de pneus et procéderont à la mise au point de leur voiture pour affronter l'un des circuits les plus difficiles de la saison (1).
Cette incertitude météo ne fait qu'ajouter à la tension qui règne au sein des équipes Renault et McLaren-Mercedes, dont les pilotes Kimi Raikkonen et Fernando Alonso se dispu