Après une dizaine de jours d'arrêt, matchs internationaux obligent, les clubs de Ligue 1 retrouvent le chemin des stades. A qui peut bénéficier cette trêve ? Peut-être d'abord aux clubs mal classés, auteurs d'un début de championnat désastreux. Ainsi la surprenante lanterne rouge de L1, l'Olympique de Marseille (deux nuls, trois défaites), court toujours après un premier succès en championnat : «On a le potentiel pour bien faire, maintenant il faut trouver un équilibre. Il faut trouver la solution pour gagner des matchs et ne plus prendre autant de buts», s'est évertué à répéter à ses troupes Jean Fernandez, l'entraîneur. Et dimanche soir, face à Sochaux, l'OM semble devoir débuter un nouveau championnat. Sans fausse note cette fois. «On n'a plus droit à l'erreur», résume le défenseur Habib Beye.
Le constat est identique pour un présumé poids lourd, l'AS Monaco, qui se déplace samedi à Lyon pour le premier choc de ce championnat. Dixièmes avec 7 points, éliminés en tour préliminaire de la Ligue des champions, les Monégasques restent sur un nul et une défaite, et une sérieuse scène de ménage interne. Les joueurs s'interrogeant à haute voix sur la qualité du recrutement : le milieu de terrain argentin Lucas Bernardi par exemple : «On a pris des bons joueurs. Sur le papier en tout cas. Sur le terrain, peut-être pas.» Ambiance. Face au quadruple champion de France, déjà leader et dont les joueurs sont copains comme cochons, «il va falloir jouer en équipe», prévient l'entraîneur D