Libération suit, pendant les 19 grands prix du championnat, l'Italien Giancarlo Fisichella, 32 ans. Sur Renault, il dispute sa dixième saison de F1.
Sur le circuit belge de Spa-Francorchamps, une sortie de piste est rarement sans conséquence. L'Italien Giancarlo Fisichella l'a constaté à ses dépens hier dans le redoutable passage du raidillon de l'eau rouge, une compression où les machines et les pilotes sont soumis à de terribles contraintes. C'est là qu'il a pulvérisé sa Renault R25 à plus de 250 km/h. Sans dommage physique pour lui, mais c'est une terrible déconvenue de plus.
Hier matin, Giancarlo Fisichella et son patron Flavio Briatore avaient regardé ensemble la course de GP2 en ouverture du Grand Prix de F1. Effrayé par l'attitude des monoplaces dans ce passage périlleux, Briatore avait enjoint son pilote d'y être particulièrement prudent. Dans cette portion, il est en effet pratiquement impossible de rattraper sa voiture en perdition. Dans le feu de l'action, et alors qu'il était le plus rapide en piste à ce moment de la course, Fisichella s'est laissé emporter. «La voiture était assez délicate à piloter, mais elle volait. J'étais vraiment plus rapide que les autres concurrents . Et puis j'ai perdu le contrôle. Je ne comprends pas très bien ce qui m'est arrivé.» Preuve que l'expérience n'est pas toujours suffisante pour éviter les embûches. On peut toutefois trouver quelques excuses à Giancarlo Fisichella. A ce moment de la course, le Romain cravachait pour revenir ver