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Libération

Lyon, sans Real difficulté

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publié le 14 septembre 2005 à 3h41

Lyon de notre correspondant

Le jeune Robinho, nouveau venu au Real Madrid, promettait hier, sur la télévision privée de son club: «Nous avons les qualités suffisantes pour gagner à Lyon.» Le prodige brésilien avait presque tout bon. Son nouveau club avait bien de la qualité, de la suffisance, mais c'est Lyon qui a gagné, 3-0 contre le Real Madrid, en ouverture de la Ligue des champions. Un match haletant, qui valut surtout pour sa première mi-temps.

Sorti la veille de l'entraînement avec un bandage, David Beckham tenait finalement sa place, tout comme Cris, le défenseur brésilien de l'OL. Les deux équipes débutaient par de nombreuses fautes et quelques attaques très percutantes. Le jeune Robinho, surtout, posait d'énormes problèmes aux Français par sa mobilité, ses changements d'appuis dansants, ses contre-pieds agaçants. Il rendait les défenseurs fébriles et, dès la 4e minute, Cris intervenait les deux pieds en avant, à la limite de la surface. Le coup franc de Beckham passait tout près du poteau gauche de Coupet. Puis rebelote trois minutes plus tard. Toujours Cris pour le tacle, Robinho au tapis, et Roberto Carlos cette fois pour la frappe, encore tout près du même poteau.

Libérateur. Le stade Gerland tremblait, mais c'est du côté français que venait le coup franc libérateur. Au départ, une faute anodine sur Malouda (19e) permettait à Juninho de régler son pied sur un premier essai. Le tir semblait raté, mais Salgado étant sorti trop vite de son mur, l'arbitre faisait retire