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Libération

Passage de témoin tendu à la Fédération française

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publié le 16 septembre 2005 à 3h43

Brigitte Deydier, nouvelle directrice technique nationale du judo en remplacement de Fabien Canu ­ dont le départ était prévu ­ a officiellement annoncé le nouvel organigramme de l'équipe de France, hier, à Paris. L'ancienne championne du monde a présenté sa nouvelle équipe de cadres dans une ambiance encore à fleur de peau, tant l'entrevue du matin avec l'ancienne équipe dirigeante a connu un passage de témoin qui a failli mal se terminer. Les «limogés» s'étant bornés à répéter ne pas avoir été avertis officiellement.

C'est donc avec calme et tenue, que Jean-Luc Rougé, le président, et Brigitte Deydier ont présenté les grandes lignes de leur politique. Un programme avalisé par le comité exécutif bien avant les championnats du monde du Caire (Egypte) et ses bons résultats (sept médailles dont une en or, du jamais vu depuis les Mondiaux de Paris en 1997) et qui écarte le directeur du haut niveau, Stéphane Traineau, arrivé après les JO de Sydney, dont le poste disparaît (en tout cas pour l'instant) ; exit aussi le responsable de l'équipe féminine, Yves Delvingt, malgré la bonne performance des filles en Egypte (6 des 7 médailles), et son alter ego chez les garçons, François Fournier, qui rentre des «Mondes» avec une seule médaille de bronze.

Les nouveaux responsables portent les noms de Patrick Rosso chez les garçons (il était auparavant adjoint de Fournier) et Christophe Brunet, le directeur du pole France de Brétigny-sur-Orge, chez les filles. Mais la nouveauté majeure se nomm