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Libération

Roland-Garros, terre de filles

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publié le 17 septembre 2005 à 3h45

Le cadre est sans doute plus prestigieux que l'épreuve qu'il accueille ce week-end. Samedi et dimanche, c'est sur le court Philippe-Chatrier, le central de Roland-Garros, que la France et la Russie vont disputer la finale de la Fed Cup. La Fed quoi ? La Fed Cup, une compétition par équipes nationales, qui, malgré ses 42 ans d'âge et en dépit de nombreux changements de formule, n'a jamais réussi à devenir la Coupe Davis version féminine qu'elle ambitionne d'être. Au-delà de son déficit de notoriété, on ne peut pas reprocher à la Fed Cup de manquer de crédibilité sportive. L'affiche de la finale traduit la réalité du tennis féminin : France (gagnante de l'épreuve en 2003) et Russie (tenante du titre), c'est de la pure logique.

Densité. Ces deux nations affichant la plus forte densité de représentantes dans le top 50. La Russie pointant largement en tête (11 joueuses contre 6). Paradoxalement, parmi les quatre joueuses qui disputeront les simples (voir encadré), ce sont les Françaises qui devancent leurs adversaires du week-end au classement mondial. Amélie Mauresmo et Mary Pierce, respectivement quatrième et sixième mondiales, partent-elles pour autant favorites face à Elena Dementieva (numéro 8) et Anastasia Myskina (numéro 13) ? Pas sûr.

Les Françaises ont l'avantage de la terre (battue) ; ont-elles pour autant celui du terrain ? Ou inversement ? Parmi les joueuses appelées à disputer les simples, on trouve trois des quatre dernières finalistes de Roland-Garros. Dont les deux