Madrid envoyé spécial
Les 273 kilomètres du tracé madrilène de ce championnat du monde, dimanche dans les rues de Madrid, seraient, à entendre Vincent Lavenu, directeur sportif de Jean-Patrick Nazon (AG2R), leader des tricolores, «plus sélectifs qu'il n'y paraît». Selon Lavenu, il faut se méfier des pronostics qui annoncent d'ores et déjà «une arrivée au sprint».
Qui voit-il pour succéder à Oscar Freire, l'Espagnol, triple champion du monde et absent cette année sur blessure ? «Ce n'est pas une surprise, mais je vois bien les Belges bloquer la course pour le compte de Tom Boonen ou encore les Italiens pour Alessandro Pettachi. Reste les Espagnols qui courent chez eux... Valverde ne fait pas de bruit et le parcours pourrait bien lui convenir si la course se débride. Si elle est cousue, alors je sens bien les Australiens. Ils possèdent l'une des équipes les plus fortes de ce championnat et peuvent amener McEwen sur la ligne.»
La formation tricolore, emmenée par le sprinter Nazon, pourra compter notamment sur Sandy Casar et le toujours épatant Da Cruz (FdJ). Lavenu pense que le circuit pourrait fort réussir à Nazon : «Il a déjà battu les tous meilleurs au sprint. S'il est dans un bon jour, Jean-Patrick est capable de l'emporter.» Il ne faut pas rêver non plus car les équipes de France n'ont pas fait des étincelles depuis le début de semaine (Christophe Moreau terminé dans la profondeur du classement du contre-la-montre). Les femmes (Sophie Creux, Magalie Finot-Lavier, Marina Jauna