La 9e journée de Ligue 1
Samedi. Monaco-Nice : 0-0 ; Marseille-Metz : 3-1 ; Auxerre-Sochaux : 3-0 ; Strasbourg-Toulouse : 2-4 ; Le Mans - Paris-SG : 0-0 ; Nancy-Troyes : 2-1 ; Bordeaux-Ajaccio : 1-0 ; Lille - Saint-Etienne : 2-0.
Hier. Nantes-Lyon : 0-1 ; Lens-Rennes : 0-0.
Le public marseillais a tout autant besoin d'aimer les joueurs de l'OM que de haïr ses dirigeants. Samedi, le Stade vélodrome en manque d'amour inconditionnel depuis le passage éclair de Didier Drogba a adoubé une nouvelle et jeune idole : Franck Ribéry, 22 ans, grand artisan de la victoire (3-1) face à Metz, la lanterne rouge, qui avait pourtant ouvert le score. Transféré de Galatasaray en début de saison, dans des conditions financières obscures (sur plainte du club turc, la Fifa a mis du temps à valider son transfert), l'ancien messin fait des étincelles depuis son débarquement sur le Vieux Port. Milieu offensif, il est omniprésent, anime le jeu, va au contact des adversaires, houspille ses partenaires trop passifs, multiplie les passes parfois décisives et marque lui-même, comme ce fut le cas samedi. Le constat est sans appel : l'OM joue mieux quand Ribéry est sur la pelouse que lorsqu'il n'y est pas. Que ce soit en L1 ou sur la scène continentale (Coupe Intertoto puis celle de l'UEFA).
Peu disert, le petit bonhomme se contente la plupart du temps de partager les éventuels lauriers avec ses coéquipiers sur l'air fort connu du «on a tous bien joué». Mais c'est bel et bien Ribéry que les fans marseillais pl