Dimanche, l'Olympique de Marseille a fait une nouvelle démonstration de son art si particulier à accueillir les équipes visiteuses, en l'occurrence le Paris-SG. Près de deux heures avant le coup d'envoi, les Parisiens ont dû quitter vite fait leur vestiaire, envahi par une acre odeur d'ammoniaque, assez importante pour piquer les yeux et gêner la respiration. A une heure de la rencontre, après avoir attendu dans un couloir, ils sont relogés dans deux vestiaires séparés, sous le virage nord. «On ne pouvait pas rester dans les vestiaires. On a fait constater qu'on ne pouvait pas y respirer. Cela gêne la préparation, forcément», expliquait avant la rencontre Jean-Michel Moutier, responsable du secteur professionnel parisien.
Le coach du PSG, Laurent Fournier, s'est aussi épanché sur les affres subies par ses hommes. «On a eu droit à Clara Morgane (star française du porno, ndlr) dans les vestiaires, des stewards qui fumaient à côté de nous et NRJ qui faisait ses interviews. Comment voulez-vous qu'on se prépare bien ?» Puis, fataliste : «Ce qui s'est passé avant le match appartient au football d'aujourd'hui.»
Sur cette affaire, l'OM a évoqué des odeurs de remontée d'égouts, traitées aux détergents : «Nos vestiaires ont été lavés avec le même produit. Il s'est avéré que leur vestiaire avaient plus de relents de détergent que les nôtres», se défend Pape Diouf, le président de l'OM, qui semble ignorer que les Parisiens ont évoqué cette histoire avant le match qu'ils ont perdu (1-0) :