La saison alpine débute ce week-end en Autriche sur le glacier de Sölden. Elle a été lancée par Bode Miller, dans le magazine Ski Racing du 2 octobre, dont les propos ont été relayés dans l'Equipe de vendredi. L'Américain se déclarait «surpris» que le dopage soit illégal, argumentant : «Les risques sur la santé seraient réduits au minimum, et cela aiderait à la sécurité des athlètes (...). Quand vous retenez votre respiration pendant deux minutes, cela devient vraiment dur de prendre les décisions. Les skieurs auraient moins de chance de faire une erreur et de se tuer.» Le détenteur de la Coupe du monde a pris tout le monde à contre-pied. Vendredi à Sölden, on se demandait pourquoi Miller avait jeté un tel pavé dans la mare en prélude à une saison marquée par la tenue des JO d'hiver en Italie en février 2006. L'Italie possède une loi antidopage stipulant que les athlètes fautifs relèvent du code pénal... Le Comité international olympique (CIO) fait pression sur le Comité olympique italien (Coni) pour adoucir cette loi. Mercredi, Mario Pescante, le secrétaire d'Etat chargé des Sports, a présenté devant le Sénat italien une proposition pour la suspendre (Libération du 20 octobre).
«Confidences». Dépénaliser ou pas de certains produits ? Sarah Lewis, la secrétaire générale de la Fédération internationale de ski (FIS), reste ferme sur les principes en vigueur : «Nos règlements sont très clairs et ont pour but de respecter la santé des athlètes. La FIS soutient totalement la guerr