12e journée de Ligue 1
Samedi. Metz-Lyon : 0-4 ; Paris-SG-Nancy : 1-0 ; Toulouse-Bordeaux : 1-1 ; Nice-Auxerre : 1-0 ; Lille-Nantes : 2-0.
Hier. Le Mans-Strasbourg : 2-0 ; Sochaux-Monaco : 2-1 ;
Troyes-Lens : 1-1 ; Ajaccio-Rennes : 0-1 ;
Saint-Etienne-Marseille : 2-1.
Lyon et les autres. Journée après journée, le championnat creuse le fossé séparant la machine rutilante de l'OL et une batterie d'équipes de valeur (moyenne) à peu près égale. Samedi, Metz, la lanterne rouge, en a fait à son tour l'expérience : une lucarne monstrueuse de Carew, un but de Juninho (et pas sur un coup de pied arrêté), une tête de Wiltord et enfin la contribution de Malouda. Quatre réalisations entre la 23e et la 61e minute. Que dire ? Joël Muller, le coach messin, a trouvé les mots, pas très diplomatiques pour les siens : «Les garçons jouent avec leurs moyens, qui, pour certains, sont un peu limités. Mais ce n'est pas en regardant nos godasses qu'on va sortir l'équipe de là.»
A Paris, Laurent Fournier espère bien ne pas avoir à tenir de tels propos. Le redressement du PSG se poursuit tranquillement : une courte victoire au Parc face à Nancy, grâce à Kalou et sous les yeux d'un certain Nicolas S., supporteur de longue date et ministre de l'Intérieur. Il en a profité pour tancer les présidents des Mystic Tigris et Boulogne Boys, associations de supporteurs qui ont transformé les abords du stade en champ de batailles. «Ma volonté, c'est qu'il faut que cela cesse.», a insisté le ministre, partisan, entre au