Menu
Libération
Interview

«La multiplication des matchs est un facteur de risques»

Article réservé aux abonnés
publié le 29 octobre 2005 à 4h18

Ancien demi de mêlée international (64 sélections), Fabien Galthié, 36 ans, est l'entraîneur du Stade français dont il porta le maillot. Rencontre à la veille du match de Coupe d'Europe, samedi à Charléty contre les Anglais de Leicester.

Vous affrontez Leicester avec 14 joueurs à l'infirmerie. Comment expliquer cette hécatombe ?

C'est un record ! En fait, on connaît la même situation qu'il y a un an, dans des proportions aussi importantes et dramatiques. Je ne sais pas trop comment l'expliquer. J'ai envie de dire que ce sont plutôt des accidents et la faute à pas de chance. Mais il y a peut-être aussi des choses plus rationnelles.

Comme un calendrier surchargé ?

Je ne sais plus. On en a tenu compte, en reprenant les derniers le 1er juillet pour laisser une plage de récupération aux joueurs. Ça allait bien mais depuis que l'on monte en puissance, en fait depuis quinze jours, on a perdu huit joueurs. Il est évident que le calendrier est surchargé. Ma dernière année de joueur au Stade français, où nous avons été champions de France, nous avons joué vingt-deux matchs. L'année dernière, nous en avons disputé quarante et un ! Il est clair que la multiplication des matchs est un facteur de risques.

Comment en sortir ?

Depuis le début, je pense qu'il faut harmoniser les calendriers et tant que l'on n'y arrivera pas, ce sera compliqué. La gestion d'une équipe est devenue difficile pour des entraîneurs qui disposent d'effectifs hyper sollicités. Aujourd'hui, nous sommes pénalisés, comme d'a