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Interview

A Monaco, «les joueurs doivent témoigner de plus d'ardeur»

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publié le 31 octobre 2005 à 4h19

Monaco envoyé spécial

Comme quelques autres capitaines d'industrie, Michel Pastor, le président de l'ASM découvre les difficultés inhérentes à la gestion d'un club de foot professionnel. Vice-champion d'Europe il y a encore deux ans, Monaco, déplore un début de saison laborieux avec deux défaites humiliantes, face à Sochaux (2-1) en championnat et Stavanger (1-0) en UEFA. Même si un redressement semble s'esquisser : courte victoire (1-0) sur Dijon mercredi en 16e de la Coupe de la Ligue et un carton samedi face à Ajaccio (3-0). Mais la participation à la Ligue des champions 2006-2007 est encore loin d'être garantie... Entretien avec un riche promoteur immobilier qui n'a pas l'intention de connaître les déboires d'un Robert Louis-Dreyfus à Marseille...

Ça ne va pas encore très fort...

Quand on perd un match comme celui de Sochaux, le 23 octobre, qui était à notre portée, je ne peux pas dire que je suis un président heureux. Mais bon le nouvel entraîneur (Francesco Guidolin) vient à peine d'arriver. Il faut lui laisser un peu de temps pour se mettre en osmose avec l'équipe. Nous avons encore des possibilités pour atteindre les objectifs fixés, soit les trois premières places de la L1. Mais les joueurs doivent témoigner de plus d'ardeur et de conviction.

Vous leur en faites part...

Et comment ! C'est le rôle du président non ? Pour réussir dans le bâtiment, mon grand-père avait l'habitude de dire qu'on doit tous tirer la charrette et dans le même sens. Dans le foot, il faut de la vo