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Libération

La quête de Gaël

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publié le 31 octobre 2005 à 4h19

Cette semaine, le jeune Gaël Monfils aura l'occasion de prouver qu'il est un bon élève, en plus d'être un garçon plutôt doué raquette en main. La leçon d'une heure que lui a infligée hier l'Américain Andy Roddick, en finale du tournoi de Lyon (6-3, 6-2), devrait en effet lui servir au cours de l'épreuve parisienne dont il sera l'une des vedettes, après la cascade de forfaits des têtes de série. Il se pourrait même que Monfils croise à nouveau la route de l'ébouriffant numéro 3 mondial au niveau des 8es de finale, jeudi à Bercy. Dans la capitale des Gaules, Roddick n'a rencontré pratiquement aucune résistance et ses services, expédiés à plus de 200 km/h, ont tous traversé la faible armure du vaillant Monfils. Sans même parler de victoire, l'exploit aurait été de prendre au moins une fois ce fameux service éclair de l'artilleur américain. Gaël Monfils a bien cru être le premier à pouvoir y parvenir dans ce tournoi lyonnais.

Bourreaux. Il fut tout près dans le deuxième set, mais comme dans la première manche, le Français a laissé passer l'express du Nebraska pour ne plus jamais le revoir. Dans le rôle du professeur, Roddick n'a pas oublié de glisser quelques sympathiques appréciations en sortant du cours. «C'est vrai qu'il fait des choses assez folles sur un court. C'est bien d'avoir des personnalités comme Gaël. En tout cas, ce n'est pas un Français typique.»

Les deux hommes ont pris rendez-vous en gare de Bercy, mais Monfils devra présenter d'autres arguments que sa seule bonne