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Anelka banni, c'est fini

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Foot. Retour inattendu en sélection de l'attaquant star de Fenerbahçe.
publié le 4 novembre 2005 à 4h24
(mis à jour le 4 novembre 2005 à 4h24)

A l'échelle des petites affaires des Bleus, le sélectionneur, Raymond Domenech, s'est fendu hier d'un coup majuscule : Nicolas Anelka (26 ans) fait partie des vingt-trois joueurs appelés pour disputer les deux rencontres amicales, contre le Costa Rica (le 9 novembre à Fort-de-France) et l'Allemagne (trois jours plus tard à Saint-Denis). Trois ans après ce qui restait, jusqu'à aujourd'hui, son dernier happening en Bleu. Vexé d'être une éternelle roue de secours en équipe de France ­ il disait : «le remplaçant du remplaçant» ­, Anelka avait décliné une sélection face à la Yougoslavie.

Et on ne l'avait plus revu en Bleu. En revanche, on l'avait entendu sur le sujet. Dans Paris-Match, durant l'été 2003 : «Jacques Santini (le sélectionneur de l'époque, ndlr) peut toujours se mettre à genoux, je ne viendrai plus.» Dans France football, en avril 2005 : «Je ne me fais aucune illusion. Même quand il y a 60 000 blessés, Domenech ne me prend pas. Je préfère qu'il soit honnête. Je pense que je ne reviendrai pas en Bleu tant que Domenech sera en place.» Un mois plus tard, dans l'Equipe : «En France, on prend des gens bizarres comme sélectionneur.» Début octobre : «J'ai éprouvé de la fierté en sélection. On est content de gagner un championnat d'Europe (en 2000 avec Deschamps et Cie, ndlr), de porter le maillot de l'équipe de France.»

Fantasme. En fait, l'actuel attaquant du Fenerbahçe Istanbul n'a jamais cessé de dissocier l'entité «équipe de France» (à laquelle il est att