A l'issue de la victoire, le manager général du XV de France, Jo Maso, ne tarissait pas d'éloges envers Rémy Martin, qui déclarait à qui voulait l'entendre : «Il a confirmé toutes les promesses entrevues lors de la dernière tournée et des matchs qu'il dispute chaque semaine avec son club.» Omniprésent, intraitable en défense, le flanker du Stade français a fait, il est vrai, grosse impression, dans une rencontre où le physique a joué un rôle déterminant.
Que retiendrez-vous de ce match ?
Sa dureté. Les Australiens sont quand même gaillards. Les contacts ont été rudes. Mais nous avons su les perturber en essayant de gratter le plus de ballons possibles, de manière à les priver de munitions, parce que c'est là leur point fort : multiplier les temps de jeu sans se faire déposséder du ballon. Toute la semaine, on a bossé là-dessus. Résultat : on les a bien embêtés sur les points de rencontres. Quand Tuquiri, par exemple, venait chercher la ligne et péter dans nos avants, on le plaquait à deux, un en bas, l'autre en haut chargé d'accompagner le ballon au sol, de manière à retarder au maximum sa libération et, pourquoi pas, de le récupérer. Du coup, le fait qu'on retarde leurs lancements de jeu les a plongés dans le doute. Cela dit, je crois que nous avons commis des fautes, en touches notamment, où nous avons perdu pas mal de ballons, et que nous avons donc eu de la chance de gagner.
A la mi-temps vous meniez d'un seul point. Quelles ont été les consignes dans le vestiaire ?
On nous