Dès la fin de France-Australie, samedi dernier au stade Vélodrome à Marseille, Jo Maso, manager général des Bleus, s'est montré on ne peut plus clair : «Contre la Canada, comme prévu, nous appliquerons la politique de changement d'effectif décidée avant le début de cette tournée d'automne. Il n'est pas question de répéter les mêmes conneries que l'an passé. Les matchs comme celui que nous venons de disputer laissent des traces. On ne peut pas se faire tamponner toute la soirée, sans que le physique ne s'en ressente.»
Traumatisme. Sans s'aligner pour autant sur le radicalisme de l'encadrement néo-zélandais qui, à la veille de défier l'Irlande à Dublin, a choisi de changer les quinze titulaires de Cardiff (pays de Galles), le staff tricolore a donc décidé de procéder à sept modifications (Castaignède à l'arrière, Marty au centre, Yachvili à la mêlée, Bonnaire en troisième ligne, Nallet en deuxième ligne, Bruno au talonnage, Marconnet en pilier gauche) dans le XV aligné d'entrée ce samedi au stade de la Beaujoire à Nantes. D'abord par souci de ne pas revivre le traumatisme argentin de l'an dernier (quand les vainqueurs de l'Australie se sont fait battre par les Pumas à Marseille), ensuite par respect d'un accord conclu avec les clubs du Top 14 (Toulouse a ainsi récupéré Fritz et Elissalde, le Stade français, Dimitri Szarzewski), enfin parce que, comme le souligne Jo Maso : «Plus que pendant le tournoi qui constitue une vraie compétition, la période est idéale pour voir un maximu