Ancien entraîneur de Colomiers et de la Section paloise, Jacques Brunel a rejoint le staff des Bleus en juin 2001, à la veille d'une tournée aux retombées retentissantes en Afrique du Sud. Adjoint de Bernard Laporte, il continue, depuis cette date, à s'occuper des avants du XV de France.
Comment, aujourd'hui, préparer une équipe sans l'aide de la vidéo ?
Le Canada n'ayant pas joué ces derniers temps nous ne possédons pas de vidéo, c'est vrai. Nous nous sommes donc essentiellement attachés à travailler à partir de notre propre performance contre l'Australie, en nous nous efforçant d'améliorer les secteurs qui avaient besoin de l'être. La touche, notamment, l'un de ceux où nous avons le plus péché. A la fois dans la lecture de l'opposition proposée, dans le choix des solutions adoptées, et enfin dans le timing de la réalisation appliqué.
Grâce à Mike James et Jamie Cudmore, la touche française n'a aucun secret pour les Canadiens...
Oui, parce qu'ils évoluent dans le championnat français. Il y a trois ans déjà, au Stade de France, nous avions été gênés. L'adversaire comprenait les commandements et, au bout d'un moment, s'habituait. Mais, en touche, il y a toujours des solutions. A nous de prendre les dispositions, les bons commandements et le bon timing qui nous aideront à les trouver. C'est surtout là-dessus que nous devons nous concentrer.
Les Canadiens ne vont pas tenir le ballon comme l'ont fait les Australiens. On peut donc s'attendre à une tout autre confrontation...
Si je m'en