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Libération

Les Bleus trop au-dessus de la mêlée

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publié le 14 novembre 2005 à 4h33

France ­ Canada : 50-6 (25-3)

France : 7 essais, Bonnaire (18e, 72e), Michalak (22e), Marty (34e), Castaignède (42e), Bruno (60e), Mignoni (80e) ; 3 pénalités, Yachvili (5e, 11e), Michalak (57e) ; 3 transformations, Yachvili (22e, 34e), Michalak (60e).

Canada : 2 pénalités, Daypuck (28e, 47e).

A Nantes

Réputé pour son sens de la formule, Bernard Laporte vient de lâcher une de ces nouvelles petites phrases dont il a le secret. «Dans ce groupe, tout le monde a compris que c'est les uns avec les autres, et non pas les uns à côté des autres, que l'on gagnera», a déclaré l'entraîneur du XV de France, au sortir d'un match nantais outrageusement dominé par ses joueurs. Traduit du patois «laportesque», cela donne en gros : «L'état d'esprit est excellent au sein du groupe France.» Ce que confirment tous les participants, de Jérôme Thion, promu capitaine après la suspension de Fabien Pelous («nous avons trouvé un équilibre entre le brin de folie qu'apportent Fred Michalak et Julien Laharrague et la sérénité dont font preuve Thomas Castaignède et Raphaël Ibanez»), à ce même Ibanez, ancien galonné qui rempile simple biffin : «On sent que cette équipe peut se montrer encore plus efficace en vue de la grosse échéance qu'elle prépare, parce que tous ses postes sont pourvus en joueurs de talent.»

Vaillant. Même si l'on n'a pas oublié que le son de cloche était sensiblement analogue au moment de la Coupe du monde 2003 (jusqu'à la demi-finale perdue tout du moins), il serait malséant de faire la f