Encore un multicoque qui chavire alors que chacun se concentrait vers une deuxième partie de transat Jacques Vabre (Le Havre-Bahia), axée sur de la navigation pure à l'approche du pot au noir. Sept jours après le départ, il ne reste que quatre multicoques sur dix encore en course. De quoi remettre au goût du jour des interrogations sur la fiabilité océanique de ces engins géants.
Cabriole. Hier matin, c'était au tour de l'Italien Giovanni Soldini de voir son trimaran TIM se retourner au large du Sénégal dans des conditions de vent assez faibles et alors que l'équipage occupait la quatrième place du classement. Leur mésaventure est survenue vers cinq heures du matin. Giovanni Soldini se trouvait à la barre, alors que Vittorio Malingri essayait de trouver quelques minutes de repos. Un coup de vent inattendu, plus violent que les autres, une défaillance technique du pilote automatique au même moment et c'est la catastrophe. Avec un flotteur à la verticale, le mât a plongé dans l'eau et TIM a fait la cabriole. Les deux navigateurs sont sains et saufs.
«On marchait relativement vite au portant, il y avait peut-être 30, 35 ou 40 noeuds, a expliqué Soldini. C'était sous un orage. Vittorio dormait à l'intérieur. Je devais border le génois, alors j'ai enclenché le pilote automatique et c'est là que le vent est monté d'un seul coup... J'ai essayé de reprendre la barre mais c'était déjà un tout petit peu trop tard et donc voilà... le bateau s'est levé et a chaviré.»
Soldini, qui a déclenc