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Libération

A la veille de l'arrivée, la Route du café serrée

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publié le 18 novembre 2005 à 4h37

Hier en fin d'après-midi, les monocoques 60 pieds filaient par la voie directe vers le Brésil. Les multicoques 60 pieds, eux, allaient virer autour de l'île de l'Ascension. Parties un jour plus tard du Havre, ces grandes araignées ne sont plus que quatre en course sur dix, mais seules trois espèrent encore remporter la transat en double entre Le Havre et Salvador de Bahia.

En vain sans doute, car ces bolides de la mer n'arriveront pas les premiers à Salvador de Bahia. Pire (pour eux), le premier à accoster au Brésil pourrait être un trimaran, mais de 50 pieds. Crêpes Whaou !, de Franck-Yves et Kevin Escoffier, a quitté la France 24 heures plus tard, mais pour prendre la même route, directe, que les monocoques. Mais, bien plus rapides que les monos (21 noeuds contre 15 hier), les Escoffier s'étaient, dans l'après-midi, hissés juste derrière le bateau virtuellement en tête, Virbac-Paprec de Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron, alors qu'il ne restait qu'environ 500 milles à parcourir. Les premiers bateaux sont attendus vendredi soir heure locale (cinq heures de moins qu'en France).

Côté monos, on avance déjà l'idée d'une traversée record, plus courte de deux jours que celle réalisée par Roland Jourdain et Gaël Le Cléac'h en 2001. Hier, Virbac-Paprec comptait 26 milles d'avance sur Sill-et- Veolia du couple Roland Jourdain-Ellen MacArthur et 95 milles sur Bonduelle, de Jean Le Cam et Kito de Pavan.

Du côté grands trimarans, Banque-Populaire (Pascal Bidégorry-Lionel Lemonchoix) tenait