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Libération

Le public noyé dans les vagues d'arrivée

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Multiples classements en fonction des bateaux et des routes.
publié le 19 novembre 2005 à 4h39

A Salvador de Bahia

Il convient de saluer la performance de l'équipage Escoffier sur Crêpes Whaou !, «des semi-pros» qui, dans la classe des multicoques 50 pieds, se sont imposés vendredi en coupant la ligne de la 7e Transat Jacques Vabre à 21 h 13. Voilà ce qu'en disait, vendredi, Franck-Yves Escoffier qui, rappelons-le, est à la tête d'une flottille de pêche de Saint-Malo. «Si on a pu développer un bateau comme celui-là, on le doit beaucoup à la classe des 60 pieds multis. J'espère que cette victoire va donner des idées à d'autres armateurs. Je pense en ce moment à ma femme et à mes deux fils qui pendant ce temps s'occupent de la maison... et de la pêche.»

Boussole. Navigation intelligente de la part du père (48 ans) et du fils Kevin (25 ans) à bord du trimaran dessiné par le cabinet Van Peteghem et Lauriot Prévost. Bateau bien né, puissant et fiable, le trimaran Crêpes Whaou ! aura franchi la ligne avec 1 800 milles sur le second, soit six jours d'avance... Il faut néanmoins un astrolabe et une boussole, et surtout un solide bon sens, pour s'y retrouver dans ces différents classements qui vont s'échelonner au cours de la semaine. «C'est vrai que cette victoire provoque une situation inédite», se défend Pierre Bojic, directeur général de Pen Duick, l'organisateur de la course. Et de poursuivre, visiblement enfin heureux de s'en expliquer : «En voile, les machines sont différentes et les routes aussi parfois. Il y a toujours dans cette course des classements différents et cla