Toulouse envoyé spécial
Après une entame difficile, le flanker toulousain Yannick Nyanga, qui évoluait en son jardin, a contribué à remettre les Bleus dans le droit chemin.
Votre sentiment après ce match...
L'analyse est simple. Nous ratons la première période parce que les Tonguiens se montrent beaucoup plus agressifs que nous, mais nous démontrons ensuite notre capacité à réagir en marquant 30 points en seconde période. Retenons donc de ce match son aspect positif, sans oublier d'en tirer une bonne leçon d'humilité pour les rencontres à venir.
Comment expliquez-vous ce manque d'agressivité de votre part ?
Je ne l'explique pas. Nous avions préparé ce match très sérieusement. Seulement, dès la première action, ça ne s'est pas passé comme nous l'escomptions. Les joueurs tonguiens sont fiers. Après avoir pris 50 points contre l'Italie, ils avaient probablement à coeur de se racheter. En rugby, il ne faut jamais oublier qu'il y a aussi une équipe en face.
Deux blessés d'entrée : n'est-ce pas déstabilisant au niveau mental ?
Dire que le spectacle de Sébastien Chabal à terre, lui qui est l'un des joueurs les plus puissants de l'équipe, ou que la sortie de Julien Laharrague dès la première minute, nous a laissés indifférents serait mentir. Mais prétendre que ces incidents de jeu nous ont fait rater la première période serait se cacher derrière une piètre excuse.
L'agressivité des Tonguiens n'était-elle pas parfois limite ?
Il est sûr que si l'on décortique la vidéo, on va constater qu'il s