Le programme
Vendredi. Le Mans-Auxerre : 0-2.
Samedi. 17 h 15 : Saint-Etienne (5)-Bordeaux (3).
20 heures : Lille (7)-Nancy (12), Nice (14)-Lyon (1),
Sochaux (15)-Rennes (8), Toulouse (16)-AC Ajaccio (18),
Troyes (17)-Metz (19).
Dimanche. 18 heures : Nantes (13)-Strasbourg (20),
Paris-SG (2)-Lens (9).
20 h 45 : Marseille (11)-Monaco (6).
Il s'est passé quelque chose, dimanche dernier, au Parc Lescure de Bordeaux : le grand public et certains joueurs de l'effectif a compris que Laurent Fournier était bel et bien l'entraîneur du Paris-SG, vainqueur 2-0 ce soir-là. Le club de la capitale, qui réceptionnera Lens dimanche, y a gagné la 2e place du championnat derrière Lyon. Sans deux de ses vedettes, l'Ivoirien Bonaventure Kalou et le Camerounais Modeste M'Bami, laissés sur le banc en début de match, ce qui a déclenché la colère du premier nommé : «Je ne suis pas satisfait, je suis frustré. Il faudra de solides arguments pour me prouver que j'ai été plus mauvais qu'un autre.»
Réponse de l'intéressé, c'est-à-dire le coach : «Je ne justifie rien.» Voilà un homme mis en place l'hiver dernier pour trancher avec les méthodes autoritaires de son prédécesseur, Vahid Halilhodzic. Et dont le milieu gauche Jérôme Rothen disait, en début de saison : «Il joue gros mais il n'a pas à s'inquiéter : on l'aime bien.» Fournier a laissé dire, se contentant de relativiser mais il l'a fait à chaque fois les succès initiaux.
Parmi ses hommes, certains ont commencé à le chicaner, comme il est d'usage dans