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Libération

A Sochaux, Genghini deuxième génération

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publié le 28 novembre 2005 à 4h42

16e journée de Ligue 1

Vendredi : Le Mans-Auxerre 0-2

Samedi : Saint-Etienne-Bordeaux 1-1 ; Nice-Lyon 1-1, Sochaux-Rennes 1-0 ; Troyes-Metz 0-0 ; Toulouse-Ajaccio

3-0 ; Lille-Nancy 1- 0 ; Dimanche : Nantes-Strasbourg 4-3 ; Paris SG-Lens 3-4 ; Marseille-Monaco (2-1).

Du fils ou du père, lequel était le plus ému ? Quand, au début des arrêts de jeu, Benjamin Genghini a marqué le but de la victoire pour Sochaux qui piétinait face à Rennes, Bernard Genghini son père a simplement laissé éclater sa joie traduite par un sourire lumineux. Un bonheur rare qu'il faut savoir déguster. Un peu plus bas, sur la pelouse, son rejeton lui a offert son premier regard de butteur avant de se laisser emporter par la folie collective. Ce n'était qu'un petit but d'un simple match de Ligue 1, mais tellement riche de symboles. Surtout pour un joueur qui fêtera bientôt ses 20 ans et qui honorait là ses premières minutes avec l'équipe des pros. Son père Bernard, ancien international de l'époque Platini et directeur sportif du club, ne pouvait qu'en tirer une certaine fierté avant d'imaginer les sentiments que son fils était incapable de traduire à chaud : «Ce soir, c'est un grand moment pour Benjamin : il joue cinq minutes et marque le but de la victoire, ça restera gravé dans sa mémoire.»

Outre le bénéfice comptable permettant à son équipe de s'éloigner un peu plus de la zone de relégation, ce but victorieux de Benjamin Genghini confirme la qualité du centre de formation maison. Une semaine auparavant, les