France-Afrique du Sud 26-20

France : 3 essais (Szarzewski, 4e ; Michalak, 11e ; Rougerie, 48e), 1 transformation (Elissalde, 4e), 3 pénalités (Elissalde, 15e, 42e ; Michalak, 60e).

Afrique du Sud : 2 essais (Ba. Botha, 44e ; Fourie, 78e), 2 transformations (Montgomery, 44e, 78e), 2 pénalités (Montgomery 40e+2 ; Bosman 57e).

En battant l'Afrique du Sud, samedi au Stade de France, les Bleus de l'ère Laporte ont donc réussi leur premier grand chelem d'automne à quatre levées. Jusque-là en effet, à pareille époque, ils se voyaient proposer trois adversaires seulement, contre lesquels ils évoluaient avec des fortunes diverses. Ainsi, ils avaient déjà tout gagné en 2001 (Afrique du Sud, Australie, Fidji). Mais, l'an dernier, après avoir vaincu les Wallabies, ils s'étaient inclinés ensuite devant l'Argentine et la Nouvelle-Zélande.

Opportunisme. Si l'on pouvait apporter quelque crédit aux statistiques, on pourrait même affirmer que sa victoire de Saint-Denis, face à la seule nation à avoir disposé des All Blacks cette année (en juin, durant les Tri-Nations), fait aujourd'hui du XV de France la meilleure équipe du monde. Ce n'est pas si simple. D'abord, parce que, comme le fera remarquer Jack White, l'entraîneur des Springboks, «l'équipe qui a affronté la France n'était pas la même que celle qui a battu les Blacks et le contexte, comme la période, était fort différent» ; ensuite parce qu'un succès contre une Australie en pleine confusion (encore battue ce week-end à Cardiff) n'est plus