Les 17es championnats du monde de handball féminin s'ouvrent cet après-midi à Saint-Pétersbourg et promettent d'être une belle foire d'empoigne. Vingt-quatre équipes, dont quatorze européennes, guigneront la succession de l'équipe de France, couronnée il y a deux ans en Croatie. La densité en haute altitude est telle que les trois dernières compétitions majeures ont accouché en douze mois de trois vainqueurs différents : outre les Bleues à Zagreb à la fin 2003, les Danoises ont décroché l'or olympique à Athènes en 2004 tandis que les Norvégiennes clôturaient l'année avec la timbale européenne.
«Potentiel». Une des clés de l'équipe de France d'il y a deux ans garde toujours ses buts. Sacrée meilleure joueuse de la précédente édition, Valérie Nicolas a, depuis, collectionné les pépins de santé avec en point d'orgue une rupture des ligaments croisés lors des Jeux d'Athènes. La gardienne se hasarde à quelques pronostics : «La Russie chez elle, la Norvège malgré ses blessées et le Danemark en pleine reconstruction ne devraient pas être loin du podium. J'y ajouterais la Corée du Sud au collectif aussi atypique que déroutant.» Bien que tenante du titre, la France ne figure pas au rang des favoris. Depuis Athènes, l'équipe ouvre un nouveau cycle et se présente en Russie avec cinq championnes du monde seulement et six néophytes des phases finales. Raisonnable, Olivier Krumbholz, le sélectionneur national, espère «se classer parmi les huit meilleures nations».
Car dans deux ans, la co