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Interview

«On part loin derrière les autres, il va falloir aller vite»

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publié le 10 décembre 2005 à 4h54

Après une délicate tournée nord-américaine qui vient tout juste de s'achever pour les hommes, la Coupe du monde de ski a retrouvé les pistes alpines de Val-d'Isère. Ce premier contact aura tourné court pour les descendeurs, qui, conditions météo obligent, n'ont eu qu'une seule occasion, vendredi, de s'entraîner sur la piste Oreiller-Killy avant la descente prévue samedi. Sur les 92 concurrents présents, le meilleur temps a été réalisé par l'Autrichien Michael Walchhofer, champion du monde 2003, devant son compatriote Hermann Maier et le vétéran italien Kristian Ghedina. L'Américain Bode Miller, très en vue sur les neiges abrasives nord-américaines, a réalisé le neuvième temps.

Pour les Tricolores, si l'on exclut la performance de Stéphane Tissot, deuxième du slalom de Beaver Creek dimanche dernier, le début de saison est resté très discret. Gilles Brenier, le directeur sportif de l'équipe de France masculine, analyse le début de saison tout en gardant en ligne de mire de faire bonne impression à Val-d'Isère avant l'échéance olympique de février.

Quels enseignements tirez-vous de la tournée nord-américaine ?

Toutes les courses ont été très difficiles, surtout à cause des conditions météo exécrables que nous avons connues. Le bilan n'est pas terrible mais j'ai vu de bonnes choses. Antoine Dénériaz, Fredéric Covili et Raphaël Burtin rentrent de blessures. Ils reviennent à leur niveau et reprennent des points. Yannick Bertrand a passé un cap en descente. La deuxième place de Stépha