Frédéric Dambier est à nouveaux dans les clous ! Grâce à un de ces happenings juridiques dont le patinage a le secret, le patineur de Montreuil a été requalifié hier pour les prochains championnats d'Europe (du 14 au 22 janvier à Lyon), eux-mêmes qualificatifs pour les Jeux olympiques de Turin. Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a, en effet, ordonné «la suspension de la décision» de la Fédération française des sports de glace, qui avait décidé d'un test d'appui (Libération du 21 décembre) pour départager les trois hommes briguant deux places pour Lyon : Frédéric Dambier, Alban Préaubert et Samuel Contesti.
Ce test, Dambier l'avait perdu. Sauf qu'il est caduc. Et qu'on revient à la situation antérieure, le verdict rendu par le très contestable mais signé par tous les athlètes en début de saison «chemin de sélection», qui avait eu pour effet paradoxal d'écarter Contesti, le meilleur des trois. Cette saison, il a battu Dambier (quatre fois) et Préaubert (à trois reprises), à chaque fois qu'il les a croisés en compétition. Il semblerait que deux vices de forme aient été retenus par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise : un seul juge inscrit (alors qu'ils furent deux dans les faits) sur une convocation pour le test qui, par ailleurs, était signée par le directeur des équipes de France, et non par le directeur technique national comme le veut le règlement.
Didier Luchin, entraîneur de Contesti : «Ouais. C'est pas terrible. Si le sport se résume à une histoire de