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Comment s'en relever

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Samedi, Mormeck et Monfils, boxeur et tennisman français, ont tous les deux échoué lors de rendez-vous cruciaux. Deux défaites qui n'ont pas les mêmes significations, humaines et sportives.
publié le 9 janvier 2006 à 20h01

Le boxeur français Jean-Marc Mormeck a échoué dans sa tentative d'unifier le titre des lourds-légers, proprement mis KO par l'Américain O'Neil Bell au 10e round, samedi soir, au Madison Square Garden de New York. Le tennisman français Gaël Monfils n'est pas parvenu à dominer le numéro un mondial, le Suisse Roger Federer, au tournoi de Doha (Qatar), battu samedi en finale : 6-3, 7-6.

Tapis. Monfils comme Mormeck sont loin d'avoir démérité. Le tennisman a accroché le numéro un mondial ­ laissant filer deux balles de 4-1 dans le premier set ­, ne s'inclinant qu'au tie-break du second (7-5). Le boxeur, détenteur des titres WBC (World Boxing Council) et WBA (World Boxing Association), a pour sa part bien secoué ­ au deuxième round ­ le champion IBF (International Boxing Federation), avant d'aller au tapis pour le compte. Mais tout ce qui compte désormais, c'est que l'un et l'autre ont perdu dans des disciplines pas si éloignées que ça l'une de l'autre. On peutestimer que le tennis est aussi un sport de combat où, s'il n'y a pas contact direct entre les deux protagonistes, la volonté de «tuer» l'adversaire joue un rôle essentiel. A cette différence près, fondamentale, que la défaite n'a ni la même signification ni les mêmes conséquences au tennis qu'en boxe.

A partir d'aujourd'hui, Gaël Monfils va revenir sur un court. Ce n'est pas demain la veille que l'on reverra Mormeck sur un ring. Et ce n'est pas tant là la conséquence de dommages physiques particuliers ­ un boxeur en forme se